ACTUALITE RETRAITE
En cachette, pendant qu’on dormait, le 20 janvier 2014, nos dirigeants nous ont fait une surprise !
Le problème n’est pas de devoir bosser plus longtemps. On sait tous que pour que le système de répartition soit sauvé des inconséquences de nos prédécesseurs de 1983, il va falloir que tout le monde s’y mette.
Ce qui est gênant, c’est la façon “courageuse” de ne pas l’annoncer.
Si on creuse un peu, il y a autre chose qui peut enquiquiner.
Pour ne pas officiellement remettre l’âge de départ à 65 ans (comme cela n’aurait jamais du être changé par Tonton et sa troupe!), ils ont choisi de rallonger la durée d’assurance. Ceux qui voudraient partir à 62 ans le pourrait, mais certainement avec une décote telle que cela devrait remettre en question leurs velléités de repos !
Et pour arriver au vif du sujet, les plus jeunes comprendront la notion du “chacun son tour” de la solidarité intergénérationnelle (le principe des vieux qui ne peuvent plus aller chasser le mammouth et qui attendent que leur descendance le fasse à leur place et ainsi de suite).
Les personnes nées à partir de l’année 1973 devront atteindre une durée d’assurance de 172 trimestres pour avoir un taux plein. Si l’on rajoute les années d’études pour les concernés (en moyenne Bac + 2), 20 ans et 172 trimestres nous font 63 ans pour un taux plein sans traîner en chemin.
Et je ne vous parle même pas de tous les “Tanguy” qui se multiplient !!
Nés en 1958,1959 et 1960, il faudra 167 trimestres
Nés en 1961,1962 et 1963, il faudra 168 trimestres
Nés en 1964, 1965 et 1966, il faudra 169 trimestres
Nés en 1967, 1968 et 1969, il faudra 170 trimestres
Nés en 1970, 1971 et 1972, il faudra 171 trimestres
Et à partir de 1973 il faudra 172 trimestres.
Bref, on va attendre qu’un personnage politique conscient de sa vraie utilité à administrer la cité ait le courage de nous remettre l’âge minimum légal de départ à 65 ans. Ce serait plus en adéquation avec l’espérance de vie et nous rassurerer (les jeunes et les moins jeunes) sur l’espoir de percevoir un bout de pension un jour …
ACTUALITE DE PRET
Un jour, bientôt, la machine économique va repartir !
Un nouveau cycle économique haussier va irrémédiablement arriver, c’est historique, c’est obligatoire.
La conséquence sera une hausse de l’inflation accompagné d’une hausse des taux d’intérêt. Et on se dira : “mince quelle belle époque pour emprunter que l’on vient de quitter !”. Un peu comme l’époque du CAC à 7000 points ou il faisait bon avoir des actions (et penser à les vendre à temps bien sûr).
En patrimoine, le crédit est considéré comme un moyen d’accélérer la constitution du patrimoine par l’effet de levier.
J’achète un bien avec un crédit que je vais rembourser en connaissant le montant de mes échéances. Pendant ce temps, le bien acquis va se financer. Après remboursement du capital, on peut penser, qu’avec le temps, l’inflation aura fait monter mécaniquement la valeur du bien.
Si en plus, le coût de l’argent est inférieur aux flux de loyers (rentabilité), c’est la certitude de faire une bonne opération.
Même quand on a le cash pour payer comptant, il vaut mieux placer et emprunter la totalité. Il n’y a que pour la résidence principale et des cas particuliers de besoin de revenus complémentaires ou il peut être préférable de ne pas emprunter.
Sinon, on profite des taux bas au plus vite !