Les comptes à terme sont les solutions les plus simples pour placer de  l’argent : sans frais de souscription et avec une grande disponibilité.

 En périodes incertaines, l’épargne prend souvent cette forme car cela  n’engage à rien, c’est l’étape qui suit le compte chèque. Plutôt que de rester avec des sommes stériles qui ne rapportent rien, on se dit qu’avec  les trois sous que cela rapportera, on pourra se faire un restau, un week-end ou plus si les sommes déposées sont plus importantes !

En parlant rémunération, ce n’est pas le seul produit qui a vu sa rentabilité autant baisser, sauf que là, c’était plus prévisible. Ces produits suivent les taux d’intérêt à court terme qui suivent eux-même l’inflation, donc, c’est normal.

SÉCURITÉ : Il n’y a aucun risque, ni en taux, ni en capital. Le seul risque serait lié à une défaillance générale du système économique mondial voire intergalactique ! Donc on est tranquille.

DISPONIBILITÉ : C’est le but de ce type de produit : connaitre à l’avance l’échéance du terme. Cependant, en cas de besoin en cours de route, il est prévu une sortie immédiate sans frais. Il faut juste comprendre que par principe, si on laisse les fonds moins longtemps ils rapportent moins. Toujours la rentabilité qui est en rapport avec la durée d’immobilisation.

RENTABILITÉ : Elle est lié au coût de l’argent à court terme. En ce moment, comme  tous les taux proposés en Europe, on est au plus bas ! Malgré tout, il faut toujours comparer les taux de placement au taux de l’inflation. En ce moment, l’inflation étant quasi nulle, il suffit d’avoir un rendement positif pour faire mieux ! La rentabilité des CAT est connectée au coût de l’argent à court terme.

FISCALITÉ : Pas de cadeau, comme tout le monde, les intérêts produits sont imposables aux contributions sociales de  15,50%. Concernant les impôts, on doit réintégrer les intérêts aux revenus imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers et subir les effets de la tranche marginale. Un système d’acompte au taux de 24% d’impôt forfaitaire doit être avancé depuis 2013 et, est régularisé par le fisc l’année suivante lors du paiement de l’impôt définitif.

REVENUS : Cela n’est pas fait pour ça.

TRANSMISSION : Lors du décès, on réintègre les sommes à l’actif successoral du défunt.