Impôt sur le revenu
Comme on l’a dit plus haut, le fisc oriente l’épargne des ménages avec le bâton et la carotte, une sorte d’aimant qui attire pour faire diminuer l’impôt et l’autre face qui, à l’inverse, pour d’autres solutions n’ayant aucun avantage deviennent trop fiscalisées pour être rentables.
Les investissements réalisés sur ces solutions vont agir de deux façons sur vos impôts :
– en venant se déduire du revenu imposable, ayant pour conséquence de diminuer le montant taxable (déductions)
– en venant se soustraire directement à l’impôt à payer (réductions)
“Chaque solution permet de faire baisser la note fiscale, il faut donc choisir celle qui permet de remplir un objectif utile”
En ce qui concerne les déductions, les sommes placées sur un PERP dans certaines limites s’imputent sur le revenu imposable.
Pour les réductions nous en avons choisi plusieurs :
l’investissement en Girardin Industriel, les FCPI ou en choisissant l’immobilier, la loi Pinel pour l’immobilier loué nu et la loi Bouvard pour l’immobilier loué meublé.
Outre les avantages fiscaux dont on bénéficie lors de la souscription, il est aussi possible de bénéficier d’avantages pendant la vie d’un placement, sur les revenus à venir.
Le Plan d’Epargne en Actions, par exemple, est très intéressant à partir de 5 ans de détention, l‘assurance-vie atteint son optimum fiscal au bout de 8 ans (pour les personnes imposables bien sûr). Plus subtil encore, l’investissement en immobilier loué meublé, grâce au mécanisme des amortissements dont il bénéficie, permet quasiment d’éliminer les revenus qu’il génère.
Optimiser la gestion fiscale de ses placements, c’est aussi savoir diversifier ses choix.
En ce qui concerne les contributions sociales, elles assèchent tous les revenus du patrimoine et les produits de placement à un taux de 15,50%. Elles sont perçues à la source ou réintégrées aux revenus imposables.
Dans le détail, ce sont la Contribution Sociale Généralisée (8,2 % dont 5,1% déductibles) , la Contribution au Remboursement de la Dettes Sociale (0,5%), le prélèvement social (4,5%), la contribution additionnelle au prélèvement social (0,3%) et le prélèvement de solidarité (2%) ce qui fait bien le poids !
Afin de les éviter, trois possibilités :
- ne pas placer d’argent
- en cas de capitalisation, éviter les flux de revenus, donc, il faut se priver de l’usufruit ce qui conduit à n’investir qu’ en nue-propriété (immobilier direct ou SCPI)
- l’immobilier loué meublé